• Philippe Starck terrorise les chefs !

    Salle cheminée © Restaurant BON / Starck.

    C’est le titre d’un article publié sur le site Internet de Madame Figaro, relatant le réaménagement récent du restaurant parisien Bon, auquel Philippe Starck est associé. Comme d’habitude, il nous parle un peu de design, pas mal de cuisine, et beaucoup d’autres choses.

    Vinothèque © Restaurant BON / Starck.

    Aménagé en quatre sous-espaces – vinothèque, salle cheminée, boudoir et bibliothèque – le lieu comporte également un fumoir rappelant que « tout de même, fumer n’est pas recommandé pour la santé ».

    Fumoir © Restaurant BON / Starck.

    Présentant rapidement le concept du restaurant, bio, diététique, l’article interroge le designer sur sa vision de la cuisine, biologique et diététique. On y apprend qu’il a définitivement supprimé le beurre et la charcuterie de son alimentation, et qu’il est « addict » par crises, mangeant tantôt de la poutargue, de la truffe blanche, ou du blanc d’oeuf (en ce moment, se sont les flans au chocolat qui ont sa faveur, élaborés à partir de chocolat basque, « le meilleur du monde »).

    Salle cheminée © Restaurant BON / Starck.

    L’article donne également une idée du point auquel le nom du créateur est désormais associé à une marque, presque un concept, qui se décline à la chaîne. « Aux États-Unis, on est numéro un, récompensé de plusieurs Awards par endroits, nous apprend ainsi le créateur. Et d’ajouter : En Californie, on en ouvre carrément un par mois. » !

    Ce texte nous amène aussi à voir à quel point le rôle du designer peut s’étendre : de celui qui aménage le lieu, il devient celui qui définit précisément son concept et impose sa vision des produits et des pratiques. On comprend alors la pertinence du titre de l’article, lorsque Starck nous explique, très docte, qu’il « terrorise les chefs, qu’ils soient petits ou grands. Ils sont obligés d’en passer par le sermon de Philippe Starck qui leur apprend leur métier. On voit dans leurs yeux un mélange de stupéfaction et de haine pour ce crétin qui fait des brosses à dents et leur explique la diététique de demain. »

    Source : Madame.lefigaro.fr.


    1 commentaire

    1. Adrienne JALBERT dit:

      Quand j’ai rencontré Philippe Starck lors d’une dédicace de livre, il y a quelques années, je l’ai trouvé assez réservé..
      Les commandes pour les brosses à dents et les poignées de porte l’ont habillé de confiance…et d’humour.

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