Petite Friture, acte 1
La nouvelle maison d’édition française Petite Friture vient de dévoiler ses premières créations – une lampe signée Pierre Favresse, un bougeoir de Jean-Charles Amey, un tabouret de Marie Declerck et Usin-e, et une lampe de Constance Guisset – qui seront exposées lors du prochain salon Maison et Objets (ci-dessus, la lampe à poser Tidelight de Pierre Favresse).
Petite Friture a été créée par Amélie du Passage, une passionnée de design et de décoration au parcours atypique: diplômée d’HEC en 2003, passée par le Ministère de la Culture, la Réunion des Musées Nationaux puis la FIAC, avant d’exercer pendant quelques années le métier de décoratrice d’intérieur (une interview avait été publiée, en 2007, sur le site decology.com).
Source: petitefriture.com.
Les informations ci-dessous proviennent du site Internet petitefriture.com:
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Tidelight
Lampe à poser de Pierre Favresse.
Tidelight joue avec la diffraction, avec un design qui trouve son inspiration dans les techniques et les codes employés par l’industrie automobile ; par sa forme et sa texture, elle outille l’ampoule et améliore sa diffusion.
Grandissant
Bougeoir de Jean-Charles Amey.
Grandissant est pensé comme un candélabre organique, dont la silhouette peut évoluer au gré de l’humeur. Son dessin joue avec l’image de l’arborescence comme singularité et cherche par sa mobilité à stimuler l’expérience. Son ADN s’adapte au contexte, du module aux grandes ramures tournant comme un arbre recouvert de neige.
Segment
Tabouret de Marie Declerck et Usin-e (Amaury Poudray et Rémi Bouhaniche).
Segment parle de l’évidence d’une technique, d’une matière et d’une forme. Une tranche naît de la division d’un segment au 1/5eme de sa longueur. Le traitement coloré de la découpe dévoile le coeur de l’objet, et avec lui, la sensibilité d’un bloc de béton.
Vertigo
Suspension de Constance Guisset.
Vertigo est une lampe-cabane enveloppante qui suggère un espace d’intimité. Son extrême légèreté la rend mobile au rythme des courants d’air : elle tourne doucement en dessinant un espace graphique presque transparent, comme suspendu entre le sol et le plafond. Allumée, elle projette un motif ombré sur les murs environnants.
le 17 janvier 2010 à 9 h 39 min
Il est rare que je m’efface devant le texte d’un sujet de blog mais diisign a dit l’essentiel qui complète bien le sujet qui reprend le dossier de presse avec un chapeau du cursus de l’éditeur et une reference à une interview que je vais lire.
Avec une HEC comme editeur et une ESSEC comme designer, je leur souhaite le DME ( design management Europe) ce qui me permet de rebondir sur le sujet favori de Christian Guellerin, le designer manager.
Je trouve que Constance Guisset manage bien sa jeune carrière avec ici un projet qui trouve un petit espace entre la « désuétude » d’Inga Sempé et les motifs ombrés des archi bricoleurs de l’atelier Oï. Chapeau!
http://www.diisign.com/2010/01/maison-objet-petite-friture-le-design-francais-se-porte-bien-merci/
le 17 janvier 2010 à 9 h 56 min
Constance Guisset ,un luminaire qui vous fait perdre la boule ….
http://www.gizmodo.fr/2009/11/14/le-tour-de-magie-de-la-lampe-fiat-lux.html
le 17 janvier 2010 à 12 h 11 min
Pour revenir sur la critique de diisign (voir lien ci-dessus) du projet de Pierre Favresse… comme le souligne Judith Benhamou-Huet à propos de Ron Arad : « On peut y voir un désir d’hyper rentabilisation des idées ou, a contrario, interpréter cette pratique comme une démarche purement conceptuelle, obéissant par là même à un propos artistique. »
(Il est rappelons le, le « bras droit », « l’oeil droit » de Lehanneur pour reprendre les propos de P. Starck sur T. Gaugain…car Lehanneur applique une partie du modèle et du système Starckien avec un système de validation différent ) Jean Louis Frechin démonte une partie du système de validation starckien. Tous, y compris Pierre Favresse, ont eté validés par le Via…(voir sujet)