Design à voir, lire ou écouter…
Des idées, des découvertes, des projets édités ou publiés, des textes ou article parus cette semaine. A lire, à voir ou à écouter… et à découvrir ici.
A voir:
1/ Esker Bench (via design-milk.com).
2/ Eerang Park: bloom chair (via designboom.com).
3/ 1948 Buick Streamliner by Norman E. Timbs 6 (via thecoolist.com).
4/ Funktionale Baschädigung (via abitare.it).
5/ Cloud Softlight par Molo Design (via muuuz.com).
6/ Baba: Grandmother’s warm hug (via madameherve.typepad.com).
7/ Recession design: DIY design (via madameherve.typepad.com).
8/ Drop par Giulio Iacchetti (via muuuz.com).
9/ Ciclotte (via abitare.it).
10/ Milan Design Week 2010 Preview: Design Academy Eindhoven (via core77.com).
A lire:
11/ « Design communautaire, bonne idée ou pas… », un article paru sur le site blog.use-design.com et relatant une récente initiative de Nokia, consistant à proposer à la communauté web de concevoir son téléphone portable « idéal ». En quelques points bien vus, l’auteur de l’article pointe les limites d’une telle approche, montrant notamment que « La notion d’’avis personnel’ est elle-même problématique, car les gens ne savent pas toujours ce qu’ils veulent, parfois ils ne savent pas l’exprimer, parfois les designers ne savent pas écouter, parfois l’observation (et la prise de recul) montre que l’expression de leurs besoins est déconnectée de leurs réels besoins » (via blog.use-design.com).
12/ « Can Design Save Management? », un article de Youngjin Yoo de la Temple University, qui décrit comment le « design thinking » s’est peu à peu imposé dans l’entreprise comme un modèle de gestion possible, qui en pointe quelques atouts mais aussi des limites certaines, notamment celle de peut-être permettre d’éviter de se poser des questions plus profondes et peut-être plus dérangeantes concernant l’évolution d’un capitalisme devenu financier.
« Just as management was for the sake of management during the managerial capitalism, and finance was for the sake of finance during the financial capitalism, we may see the creativity for the sake of creativity in this new form of design capitalism. If that happens, instead of finding its panacea, management might have discovered the most powerful painkiller it has ever found. And, alas, that is design. » (via experientia.com et youngjinyoo.com).
le 27 mars 2010 à 8 h 57 min
2/ Eerang Park: bloom chair
un design qui étonne, un système constructif intéressant qui meriterait d’être développé, décliné en bouquets de fonction, d’usages, de matières, de couleurs pour éblouir des decouvreurs de talents comme Guido Cappelini ou Patrizia Morozo
http://www.danielepapuli.com/
le 27 mars 2010 à 9 h 11 min
8/ A mon avis plus proche visuellement d’un putching ball ou d’un savon rotatif de collectivité, le citron jaune sur support chromé que d’une goutte d’eau . Tappe à l’oeil , pas très glam mais s’intégrerait à merveille dans l’univers neo pop de karim rashid ou dans celui d’une chambre d’ado ou de post ado voire de Tanguy.
Il passe un peu à côté de la dimension écologique et symbolique mais il se fera une bonne couverture presse. On ne peut pas tout avoir.
le 27 mars 2010 à 11 h 36 min
11/ en clair, le design de rupture comme l’innovation de rupture ne peuvent se faire sans un leader, un manager, un entrepreneur qui prend les risques avec une vision stratégique de l’entreprise et de ses marchés. Le design communautaire réinvente trop souvent l’eau tiède comme d’ailleurs les marketeurs et les politiques , tous guidés par les études de marchés ou les sondages d’opinion
le 29 mars 2010 à 10 h 11 min
2/ Eerang Park: bloom chair.
On est plus dans une esthetique japonisante que dans le flower power ou dans le pop art des années 60. Je pense à l’allusion à la nature des meubles du designer japonais Masanori Umeda ….
Un design qui étonne, un système constructif intéressant mais qui meriterait d’être modularisé, décliné en bouquets de fonctions, d’usages, de matières, de couleurs pour éblouir des decouvreurs de talents ….Néanmoins visuellement et graphiquement le projet se rapproche un peu trop du dessin et de l’esthetique du bol fleur de Daniel Papuli (registreded by ADI registro progetti prot N0707, 709)
http://www.danielepapuli.com/
le 29 mars 2010 à 10 h 19 min
8/ Drop par Giulio Iacchetti
Pour une goutte d’eau c’est très coloré, très punchy visuellement . Proche de l’univers neo pop de Karim Rashid On en oublie presque les dimensions symbolique, métaphorique et écologique du concept….. .Me fait
( trop?)penser à un putching ball ou d’un savon rotatif de collectivité, le fameux citron jaune sur support chromé….
le 29 mars 2010 à 10 h 41 min
11/ en clair, le design de rupture comme l’innovation de rupture ne peuvent se faire sans prise de risque d’un manager ou d’un entrepreneur visionnaire.
Le design communautaire réinvente trop souvent l’eau tiède, le juste milieu comme le design marketé, lisse , poli dans tous les sens du terme. Un entrepreneur du design visionnaire défend souvent certains projets contre les managers, les marketeurs, les distributeurs qui souvent ne voient que la demande des clients et l’offre de la concurrence. Alessi ne serait pas Alessi sans Alberto…mais il faut prendre des risques calculés ( il a développé un modèle mathématique très sophistiqué de design management) En ne mettant pas, comme dit le sage gestionnaire, tous les oeufs dans le même panier en plastique,il n’a pas oublié d’ou il venait : une entreprise de production faite de sueur , de larmes et d’acier entre l’Allemagne, la Suisse et l’Italie….
le 29 mars 2010 à 10 h 44 min
10/ designeuse française…. (dé)formée à Design Academy de Eindhoven…