Guide pratique du métier de designer
Dominique Serrell, fondatrice de l’agence Terre Nuages, expert et consultante en management de projets, vient de livrer un synthétique et essentiel petit ouvrage, édité par le VIA, et intitulé Guide pratique du métier de designer.
En un peu plus de 70 pages, celui-ci regroupe, spécialité par spécialité (design produit, design d’espaces…), un large ensemble de démarches et conseils utiles au jeune créateur qui se lance comme au confirmé: quel statut choisir, comment facturer, comment protéger sa création, etc.
Très clair, pédagogique et agréable à consulter, celui-ci se révèlera un outil indispensable à quiconque souhaite en savoir plus sur l’aspect administratif et légal de ces métiers, mais aussi aux élèves ayant intégré une école de design ou une formation en design.
Guide pratique du métier de designer, Dominique Serrell, éditions VIA 2010, 72 pages, 10 euros.
A noter que cet ouvrage est également téléchargeable gratuitement sur le site du VIA.
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Quelques pages intérieures:
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Sommaire de l’ouvrage :
I. Les cadres statutaires de l’exercice de la profession de designer
1. Choisir un code d’activité
2. Choisir un statut juridique et fiscal
II. Schéma général d’intervention d’une mission design (pratiques usuelles)
1. Le produit
2. Scénographie/Création événementielle/PLV
3. Architecture d’intérieur
4. Autres champs de l’activité du designer
III. Protéger la création
1. La protection par le droit d’auteur
2. La protection par le dépôt
IV. Exploiter la création
1. La propriété intellectuelle: propriété littéraire et artistique et propriété industrielle
2. Conditions d’exploitation de la création
3. Les types de contrat
V. Glossaire
VI. Adresses utiles
VII. Bibliographie
le 7 septembre 2010 à 10 h 26 min
Depuis le temps qu’on l’attendait!
le 7 septembre 2010 à 11 h 00 min
Depuis le 1 er fevrier, le Via a une video de presentation sur son site et sur you tube
(difficile à trouvercar sans doute mal indexée)… On est pas encore à Via 3.0 surtout quand on voit l’ergonomie du site internet et la qualité de l’audio de design au banc
http://www.youtube.com/watch?v=TcC3HzYyNyk
le 7 septembre 2010 à 13 h 43 min
Ce guide a été dénoncé par l’Alliance Française des Designers. L’APCI et *designers interactifs* se joignent aux réserves de l’AFD car l’ouvrage comporte des approximations et fait preuve d’une réflexion superficielle qui a été menée sans aucune concertation avec les organisations concernées.
Le démenti de l’AFD qui résume notre position :
http://www.alliance-francaise-des-designers.org/blog/2010/07/23/Guide-pratique-du-designer-2010-du-VIA-sans-designers-MERCI.html
le 7 septembre 2010 à 14 h 41 min
Bonjour Benoit,
Et merci pour ces précisions.
Sans m’en faire l’avocat, il me semble cependant que ce guide ne se prétend pas exhaustif (« Ce guide… ne saurait se substituer à l’avis d’un conseil ou d’un avocat spécialisé… » précise ainsi la page 2), et que son objectif est davantage de présenter une vue synthétique d’un ensemble assez large de points. Ce qu’il, de mon point de vue, réussi plutôt bien à faire.
Si par contre il contient des erreurs ou des approximations, ce que je ne suis malheureusement pas capable de juger, c’est effectivement dommage…
le 8 septembre 2010 à 7 h 41 min
De quelles autorité et légitimité jouissent M Drouillat et l’AFD pour prétendre interdire à un organisme comme le VIA d’éditer un livre? Entre avoir des remarques sur certaines informations et mettre en doute le droit d’éditer un livre la limite de la prétention déplacée est franchie.
le 8 septembre 2010 à 9 h 59 min
@Saint Maurice
Il ne faut plus mettre le livre au sommet de la pyramide du savoir, la presse et aujourd’hui internet en HTML ou en PDF ou autres formats, apportent de l’information, des textes critiques, des propos argumentées et des positions construites sans oublier les rencontres et les experiences de la « vraie vie » comme on dit quelquefois un peu abusivement tellement réel et virtuel interfèrent.
Toute proposition est à discuter qu’elle soit livresque, en HTML ou en PDF.
Je serais donc curieux de connaître les erreurs et approximations factuelles de ce document…
le 8 septembre 2010 à 10 h 04 min
@ Saint Maurice
Avez-vous lu le démenti de l’AFD dont Benoit Drouillat mentionne dans son commentaire ? En aucun cas lui et l’AFD souhaitent « interdire à un organisme comme le VIA d’éditer un livre ».
Le démenti souligne simplement que l’AFD est cité comme référence alors qu’il n’a pas été consulté pour la rédaction de l’ouvrage. Le démenti précise également qu’il n’a pas en accord avec son contenu.
le 8 septembre 2010 à 21 h 27 min
@ Clement,
As-tu lu la tirade sur : » le VIA n’est pas un organisme professionnel…. » Que veut dire cette tirade? Ils mettent en doute la légitimité de cet organisme à éditer. C’est une dérive innaceptable!
Est-ce que, dans le design, un poste dans une association privée permet de se dispenser d’un savoir faire technique et de valeurs démocratiques?
le 9 septembre 2010 à 9 h 12 min
Je suis pour la PDF ( paix des français)….
le 9 septembre 2010 à 21 h 51 min
Justement nous sommes en démocratie. Ce qui donne le droit à Benoit Drouillat d’exprimer des réserves quant à la légitimité du via pour éditer un « guide professionnel » pour les designers.
D’un autre côté, cela donne le droit à chacun, par démocratie et « retour logique » de se poser des questions sur la légitimité et du moins la pertinence de Benoit Drouillat.
Dans le domaine du droit (le sujet principal de ce guide)
Dans le domaine du design (ameublement ou autre)
Dans le domaine de l’édition.
Benoit Drouillat a-t-il des diplômes validant une expertise dans ces domaines?
le 10 septembre 2010 à 1 h 40 min
Les diplômes, ça donne éventuellement le droit de pratiquer, mais il n’est pas certain qu’on aie trouvé mieux que l’expérience pour valider l’expertise.
La légitimité de B.Drouillat n’est pas en jeu, mais plutôt celle de l’AFD, dont il exprime le point de vue, et même si le ton est polémique, il n’expose que des faits.
Le VIA n’est pas une association de designers. Pour autant, on ne peut nier l’implication du VIA dans le domaine du design, essentiellement le design de meubles, puisque le VIA est un organisme sous tutelle, et que son activité ne peut que correspondre au souci de respecter les objectifs et les orientations que lui ont assignés ses créateurs, en l’occurrence l’UNIFA.
Peut-être serait-il pertinent de comparer les conseils de l’AFD au guide du VIA et d’ajouter les uns aux autres plutôt que de les opposer?
le 10 septembre 2010 à 9 h 42 min
La voix de la raison a parlé, merci Maupado…
L’objectif me semble en effet être, non pas d’opposer les légitimités des uns et des autres (ce dont on pourrait parler longtemps), mais de réfléchir à la manière de créer des outils pour les jeunes ou moins jeunes, diplômés ou non (je rejoins encore une fois Maupado sur ce point), et de voir comment les améliorer s’ils sont incomplets ou imparfaits.
Si l’ouvrage édité par le VIA comporte des erreurs ou des approximations, je pense (j’espère) qu’ils accepteraient volontiers de les corriger. Mais ne leur retirons tout de même pas le mérite d’avoir voulu éditer un tel guide.
le 10 septembre 2010 à 13 h 49 min
Ici on parle de design pas d’architecture ni de médecine ou de pharmacie..Les diplômes en design ne donnent pas de droit de pratiquer ni d’ouvrir une agence. Je m’oppose à la diplomite franco française et à la création d’ordre professionnels comme système de verrouillage et de « justice professionnelle » qui se substitue ou se superpose au droit.
Avant il n’y avait pas d’écoles de design , donc pas de diplôme de design. Peut on dire que ceux qui n’avaient pas fait d’écoles et qui ont construit le design italien et qui representent encore plus du 1/3 du CA de grandes maisons d’édition de design ne sont ou n’étaient pas des designers.
Le Via a tendance à regarder les projets de meubles non comme un projet viable mais au travers de plusieurs filtres dont aucuns ne sont annoncés officiellement ce qui pose problème pour les designers situés hors du cercle relationnel d’info.
Le principal des filtres est l’école de l’auteur, école parisienne d’abord, grandes au sens franco français de « l’association des grandes écoles ».
le 10 septembre 2010 à 18 h 04 min
Ce guide est un travail. Il est fait par des professionnels. C’est un produit. Critiquer un produit de professionnels n’est pas gratuit, ce n’est pas un jeu. Il ne faut pas avoir cette immaturité. Tous ces personnes qui critiquent si facilement le travail des créateurs n’auraient pas à s’expliquer? Est-ce la jungle?
La légitimité de quelqu’un n’est pas en soit sujet à question. Mais quand cette personne se permet de critiquer le travail d’autres professionnels il est nécessaire de pouvoir évaluer la portée de ses mots.
Il est exacte que le diplôme n’est pas le seul critère pour évaluer l’expertise de quelqu’un. Mais cela est un passage qui permet d’avoir une première indication sur les fondements de son savoir.
L’autre indication étant l’efficacité professionnelle dans le domaine critiqué par la personne.
M Drouillat a lui-même une structure qui édite des livres. Est-ce que la réussite de cette structure est telle que M Drouillat peut se permettre de critiquer et cautionner des critiques des produits d’autres professionnels? je ne pense pas. M Drouillat devrait se concentrer sur la réussite de son propre travail. Et quand elle sera avérée, il pourra critiquer ou s’associer aux critiques sur les produits des autres.
Ne connaissant pas personnellement M Drouillat, ce n’est pas l’homme qui reçoit mes réserves. Mais son attitude. Je ne fais que continuer le débat. Ce que je viens d’écrire pourrait certainement être adressé à une personne de l’AFD qui se permettrait émettre des réserves quant à la légitimité de tel ou tel à créer un produit. ( Livre ou autre)
le 18 septembre 2010 à 19 h 43 min
Mais qui donc est ce M Drouillat? Pour avoir une telle prétention! On devrait demander sa correction et sa bénédiction quand on écrit un livre sur le design?
Il agit, non pas comme un designer qui respecte un produit, le travail, mais comme un petit prof de français qui privilégie, avant tout, la correction.
Il faudrait que cette attitude de donneur de leçon, pour secondaire, soit revue.