Jambox Wireless Speaker
La marque Jawbone, jusqu’à présent spécialiste des casques sans fil, vient d’éditer Jambox, un nouveau modèles de haut-parleur sans fil, qui a été dessiné par le designer Yves Béhar (Fuseproject).
La Jambox peut être connecté à un smartphone ou un ordinateur, et permet ainsi d’écouter – avec, nous promet-on, une qualité exceptionnelle – de la musique, de visionner des films, de participer à des conférences téléphoniques, etc.
Avec leurs coques en acier inoxydable, les différents modèles sont également caractérisés par une grille avant en relief, censée réduire les vibrations provoquées par le son.
A noter que l’agence Fuseproject a également conçu le packaging de l’objet.
“Using principles of minimalist design, less parts and simpler assembly, we designed the JAMBOX to be portable, robust and have maximum sound output integrity. With its stainless steel construction and industrial-weight molded rubber casing, it is built differently from other typical speakers: All four sides of JAMBOX are wrapped in a single grill to cut down on moving parts. The perforated metal sheaths are textured to reduce vibration, and bear four distinct patterns that visually reflect sound in the form geometric patterns, this brings an artisan quality to the JAMBOX’s pure box aesthetic.”
Fuseprojet
> Voir d’autres projets d’Yves Béhar sur ce site.
Sources: mocoloco.com et fuseproject.com.
le 9 novembre 2010 à 10 h 54 min
S’il n’était suisse émigré en Californie et formé ( ou déformé selon sa vision du monde) à l’américaine et à l’américanisme par les grands studios de design ( Lunar design, frogdesign, aso) Yves Behart ferait des commodes à Milan. Il en a fait avec un de ses bras droit, chef de projet Jawbone, les scales models, des jambox….
Entre les bôites pour ordinateurs, les boîtes pour hifi et les meubles, il n’y a que la difference d’echelle… Savez vous que certaines entreprises d’électronique achètent simplement des dessins de star de design… qui se vantent ensuite dans la presse de faire du design high tech alors qu’ils n’ont fait que du design decoratif , du storytelling, du show ….mais c’est une partie du métier de designer connu aujourd’hui. Je ne dis pas que c’est le cas ici ….mais quand j’ai enquêté , j’ai souvent trouvé les sous traitants d’un genius designer qui par la suite recevra seul un award qui enrichira sa gloire.
le 9 novembre 2010 à 15 h 03 min
Très superficiel. En même temps, venant d’un Suisse basé en Californie…
Pourquoi une boîte si grosse pour un si petit objet?
le 9 novembre 2010 à 17 h 59 min
Une boite si grosse pour un si petit objet, c’est une vraie question?
Parce que la boite en carton au plus près de l’objet, ça ne le protège pas aussi bien que s’il y a du carton pour faire amortisseur? Parce qu’une boite sur-dimensionnée ça permet de mettre l’accent sur la différence d’encombrement entre l’objet référence imprimé sur la boite et l’objet projeté enfermé dans la boite ( ça fait un message genre teasing quoi. Teasing, teasing, t’es ouf ou quoi, ç’du marketing, ç’pas du design)? Parce que un petit objet dans une grande boite, ça renforce l’effet écrin? et donc parce qu’un emballage ça ne sert pas seulement à protéger l’objet pendant le transport mais aussi à poursuivre sa valorisation même quand on déballe?
Parce que les suisses sont habitués à emballer le chocolat, que le chocolat c’est précieux, et que donc il faut être prudent, même quand on est installés en Californie?
Parce que il a pas fait gaffe, il a confondu avec une boite pour bottes de cheval, l’a pas eu envie de recommencer, c’est bon, ça va, quoi.
Non, rien sur la gestion des ressources, merci, ça ira là.
Bon, maintenant, on attend une proposition « essentielle ». Alors, ça vient, ou bien?
le 9 novembre 2010 à 19 h 23 min
Je ne voudrais pas mettre en boîte Maupado … mais en marketing , en design management et en design il est bien plus fort que moi
Vu un peu vite sur une image de blog c’est juste du Oracle Ito ou Deco Ito
http://valbene.typepad.com/mon_weblog/images/2008/12/01/lacie_gold_ora_ito.png
le 9 novembre 2010 à 19 h 33 min
Buffet par Joel Escalona
http://deco-design.biz/wp-content/rocky_tv-white.jpg
le 10 novembre 2010 à 15 h 47 min
Le problème d’un packaging surdimensionné, pour un produit vraisemblablement made in RPC, ce sont les coûts logistiques qui explosent et donc l’empreinte carbone d’un objet déjà complètement inutile. Contre les autres arguments, plus conceptuels, pas grand-chose à dire. Juste que ça fait cher du concept jetable, puisque le packaging est très vite oublié avec ce type de produit.
le 11 novembre 2010 à 2 h 07 min
J’aime bien les motifs en relief de la face avant des Jambox, ça ferait de belle façade laquée pour des buffets bas…….
Ben, pour la taille des emballages, j’ai p’tet une autre proposition : Quand on fait du facing en magasin, plus l’emballage est imposant, plus il est visible pour le consommateur. Plus il prend de place, moins il laisse d’espace aux concurrents, les rayons n’étant pas extensibles.
Sinon, par exemple, pourquoi, les fabricants de céréales continueraient à utiliser de grandes boites cartons en suremballages alors qu’on peut imprimer directement en quadrichromie sur le « contenant », ce sac plastique étanche en contact avec les céréales ? (dans l’idée : Les pâtes MDD et les chips, elles sont en boite peut être ?).
Enfin, si je m’assoie sur la vision cartésienne : Une cause = un effet et que j’ai une vision, disons plus systémique, j’dirais que d’un autre coté, les emballages, ça donne du boulot à ceux qui les conçoivent, les transportent et les transforment, donc des non-chômeurs, soit des acheteurs potentiels avec un pouvoir d’achat suffisant pour Jambox…..
le 11 novembre 2010 à 9 h 47 min
Les motifs en relief, sorte de resille en relief comme le pavillon de la France à Shangaï de l’architecte Jacques Ferrier ou un buffet bas à facade ornementée d’un motif répétitif travaillé en numerique à partir de fichiers photos comme je l’ai suggéré de même que Mirokatsù vient de le faire. C’est l’image immédiate chère à Fabio Novembre ( voir son vblog) .Mais il faut aller au delà , il fait 4 propositions de facades , pour ouvrir le choix aux consomacteurs ( vieille technique commerciale pour l’enfermer )…. Pour le packaging surdimentionné, le facing est une piste mais ne jamais oublier qu’ Yves Behart se positionne comme le king du storytelling aux USA. Le ghetto blaster apparaît en dessin sur un packaging 2 coul triste à mourir comme s’il fallait être triste pour être eco conçu alors qu’il est surdimensionné , c’est à dire le contraire. Aujourd’hui on est dans l’art de la reduction qui va du mini au nano, voire vers la disparition…
Pour ce neo ghetto blaster, c’est un black bien en évidence sur la video de presentation….
Maupado le dit à sa manière « une boite sur-dimensionnée ça permet de mettre l’accent sur la différence d’encombrement entre l’objet référence imprimé sur la boite et l’objet projeté enfermé dans la boite »
Tout cela paraît clean , bien pensé, techno (une grille avant en relief, censée réduire les vibrations provoquées par le son.), mode….. Il faut bien gonflé la propsition pour justifier le positionnement de son agence et ses honoraires car contrairement à Starck il ne fait pas de co-branding.
Branding ( pas co branding), teasing, facing, packaging .storytelling ….. et surface design , palette de couleurs trendy avec sans doute un leurre techno comme il y a un leurre green …
Le marketing et le design, sont incompatibles m’avait dit un jour Michel Bouisson , (Responsable des aides à la création et des relations avec les écoles)…. J’espère qu’il a une alerte Google…
le 12 novembre 2010 à 16 h 59 min
Même si Yves Behar se positionne nettement comme un ego designer qui raconte une histoire sur scène à la manière d’un conferencier américain , se racontant , se dévoilant avec cette fausse simplicité, cet humour, cette proximité si caractéristique des US (story telling). Il se differencie nettement de l’ego designer starckien et encore plus du designer oracle itesque , tous deux étant des designers marques , l’un étant plus oracle, plus messianique que l’autre puisque son discours fonctionne par annonciation et dénonciation alors que l’autre ne fait que dire « Je suis une marque » « Je suis une marque » ….un co-brandeur.
Il se differencie aussi de l’ego designer signature plus decoratif, le neo pop karim rashidien ou neo retro marcel wanderien. Yves un humaniste mais un humanisme diffemment de celui de Patrick Jouin avec une vision des valeurs à l’américaine.
Il se differencie aussi par les domaine d’interventions de Fuseprojet sur ce produit.
* Stratégie
* Identité
* Design Produit
* imprimés
* Emballage
* Environnements
http://www.ted.com/talks/yves_behar_on_designing_objects_that_tell_stories.html
Rare interview et photo d’Yves Behar avec son bras droit Josh Morenstein, l’équivalent de Thierry Gaugain pour Philippe STARck:
http://www.coroflot.com/creativeseeds/2007/09/what_do_you_look_for_in_a_desi_2.asp