• Reportage: Designer’s days 2011

    L’édition 2011 des Designer’s days s’est achevée hier. Voici donc, en images, notre sélection… 

    Chez B&B Italia – Silvera, Grégoire Alexandre a signé une scénographie intitulée “L’art en regard”, dans laquelle il faisait dialoguer cinq objets “phares” de la marque, mis en scène d’une manière particulière, avec des photographiées de ces mêmes objets réalisées par différents photographes: Adrian Gaut, Coppi et Barbieri, Grégoire Alexandre, Dean Kaufman et Tom Mannion.

    Dans le showroom Boffi Bains, on retrouvait une mise en scène légère et élégante réalisée par le duo de designers A+A Cooren. Cette “conversation entre eau et lumière” se matérialisait par une ambiance sonore (avec une musique de Dj Dee Nasty) et spatiale particulière. Un large contenant circulaire, rempli d’eau, occupait le fond de l’espace. Au dessus de lui, un épais disque laissait ponctuellement échapper quelques gouttes, qui venaient provoquer des ondulations à la surface de l’eau.

    A quelques pas de là, la designer Mathilde Brétillot exploitait l’espace mis à sa disposition par le showroom Boffi Paris pour proposer divers objets et installations invitant au partage autour de l’univers de la table. Cuisine des sentiments, des idées, des émotions et des sensations se retrouvaient ici interrogées et mêlées.

    Chez Cassina, le duo Pool (Léa Padovani et Sébastien Kieffer) misait sur l’accumulation de quelques icônes de la marque, pour leur conférer une dimension quasi-abstraite et totémique, cette mise en scène étant censée évoquer les liens qui nous unissent avec les objets car comme le présentait le communiqué annonçant cette mise en scène, les objets sont “les témoins muets de notre existence et, comme des amis, on ne les choisit jamais au hasard”.

    Dans les murs de la galerie Nikki Diana Marquardt, les étudiants de l’Ecole Bleue présentaient une sélection de travaux, coordonnés par les designers Matt Sindal, Marie Compagnon et Jean-Marc Gady. Deux nous ont particulièrement interpelés: une table composée de simples tasseaux qui viennent s’enficher dans des pièces métalliques (design Grégoire Bluard), et un système de lampes en bois articulées et déclinées dans différentes dimensions (design Guillaume Rogat).

    Les salons de Christofle accueillaient quant à eux une exposition de travaux réalisés par les étudiants de l’ECAL (l’école d’art de Lausanne, en Suisse). Ceux-ci se sont confrontés au savoir-faire de l’orfèvre pour imaginer des pièces originales, renouvelant et élargissant le champ d’investigation de la marque, tout en respectant ses codes et sa culture.

    Les étudiants de l’école de design de Reims (ESAD) exposaient également leurs travaux dans les murs des salons Christofle. Dans un petit espace, assez sombre, quelques objets perchés sur des podiums noirs ont également attiré notre attention. En particulier, un système de tréteau qui se déploie (design Jules Levasseur), une chaise réalisée à partir de plaques offset difractant la lumière et offrant de ce fait une gamme chromatique évolutive (design Maxime Aguilar), et un tabouret à la matérialité affirmée, alliant charbon et résine (design Marine Hunot).

    Au même étage, un peu plus loin, on pouvait découvrir la sélection de projets édités par Made in Design, que nous avons déjà évoquée sur ce site, avec des créations signées du Studio BrichetZiegler, de Guillaume Delvigne, Florence Jaffrain, Gaëlle Gabillet, USIN-e, Adrien De Melo, Renaud Thiry…

    Mesurant 9 mètres de haut et réalisées en lames tressées en bois de frêne naturel, les impressionnantes structures en bois de la boutique Hermès de la rue de Sèvres, créées il y a quelques mois à l’occasion de l’aménagement du lieu, accueillaient quant à elle quelques chaises en suspension, dans une scénographie de Denis Montel.

    Dans le showroom Molteni, Constance Guisset dévoilait d’élégantes structures lumineuses. Réalisées en bois, volumineuses mais légères, celles-ci occupaient l’espace, dialoguant avec les meubles de la marque et les aménagements réalisés par Scarpa.

    Chez Poltrona Frau, le visiteur avait le plaisir de découvrir une exposition/performance intitulée “L’intelligence des mains”, et montrant plusieurs artisans à l’œuvre, en train de créer des objets appartenant au catalogue de la marque. Cette approche, dévoilant la “face cachée” des meubles et les matériaux qui la composent, rendait également extrêmement concret le minutieux travail nécessaire à leur réalisation.

    L’espace A Glass House accueillait quant à lui une impressionnante structure en verre lumineux Quantum Glass, animée par le collectif de designers lyonnais Trafik pour Saazs. Cette installation interactive, intitulée VS, proposait en effet au visiteur d’interagir sur les motifs évolutifs et tridimensionnels visibles dans la structure, via des tablettes tactiles.

    Chez Sylvera Poliform, Francesca Avossa proposait un “ grand déballage”: une accumulation d’objets communs, envahissant l’espace.

    Si vous souhaitez en savoir plus, le site muuuz.com a réalisé un large ensemble d’articles sur cette édition des Designer’s days. N’hésitez pas à le consulter, et notamment les reportages sur les expositions InfoRéalité à l’ENSCI Les Ateliers, 15 designers 15 artisans, Histoires Naturelles par G. de Virieu et Anne Xiradakis à l’Espace Modem, que nous n’avons pas eu l’occasion d’évoquer ici


    3 commentaires

    1. Vincent BEDesign dit:

      Top .. un jour peut être je trouverais le temps d’y pointer mon nez :)

    2. La Revue du Design dit:

      Au plaisir de s’y rencontrer alors ;)

    3. Designer’s Days 2011 | Design et Recherche dit:

      [...] eu l’occasion de visiter pour les Designer’s Days. Les plus curieux iront lire le compte-rendu sur la Revue du [...]

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