Coulisse
Actuellement exposé à la Galerie Catberro à Paris, Coulisse est un étonnant miroir lumineux imaginé par Constance Guisset. Réalisé en céramique, il est issu d’une recherche sur la transformation de la couleur par laser.
« Coulisse est un miroir noir et rond d’où sont suspendues des sphères de verre noir. Lorsque les sphères entrent en contact avec le miroir, elles s’allument et restent fixées grâce à un système d’aimantation. La lumière révèle un verre violet translucide, marbré de fils blancs. Les boules lumineuses se reflètent dans un fond immatériel et créent un décor imaginaire entre miroir de danse et constellation. Dès qu’une boule est approchée du miroir, elle se pose et s’allume.
L’objet se métamorphose avec son usage. Éteintes, les boules noires sont comme des bijoux qui coulent depuis une surface miroitante. La surprise naît de l’allumage par aimantation ainsi que de la découverte de la transparence colorée du verre. »
Edition 2012 Catberro.
Source: constanceguisset.com.
le 26 mars 2012 à 8 h 22 min
étrange ..
le 26 mars 2012 à 8 h 51 min
Bonjour,
Intéressant cet article sur ce projet ODNI.
Comme souvent, je reste néanmoins un peu sur ma faim. Pouvez vous donner plus d’informations sur la technologie utilisée pour éclairer les sphères? Je pense aussi que sur ce genre de projet, d’approche à priori très « décorative » et/ou « plastique » et/ou « artistique », il serait intéressant de développer un regard plus distancié vis à vis de votre sujet. Certes, il y a les mots de la créatrice, mais le rôle de la revue n’est-il pas de les interroger, les souligner ou les contredire?
Après tout, c’est pour ce genre de réflexions que je lis la revue et pas intramuros
le 26 mars 2012 à 13 h 06 min
Une erreur aussi grossière pour les montage photoshop des reflets des miroirs, tout de même!
le 28 mars 2012 à 13 h 04 min
Moui, il y a du photoshop disaster dans l’air… !
le 29 mars 2012 à 9 h 15 min
[...] La designer Constance Guisset n’affiche pas un profil très courant. Diplômée de Sciences Po Paris, elle a étudié pour son MBA en Inde et parle couramment le japonais (Constance a même été l’assistante d’un ancien Ministre des Affaires étrangères au Parlement de Tokyo). Préciser que sa conception du design diffère quelque peu de celle de ses contemporains devient superflu… Car, si la fonctionnalité demeure au coeur de ses concepts, Constance Guisset étonne par sa capacité à « déplacer », à détourner le résultat escompté, créant la surprise. This might be what you will think if you happen to visit the galerie Cat-Berro « Lumières réfléchies » (« Reflected lights », toying with both senses of « réfléchir », meaning « to reflect » and « to think ») exhibition in Paris. Among other creations by designers Tomas Erel, Gaëlle Gabillet and Stéphane Villard, Daniel Rybakken or Mattia Bonetti, Constance Guisset’s « Coulisse » (« backstage ») mirror is adorned with little spheres that can either hang loose or be « stuck » to the mirror thanks to an invisible magnet. As soon as the user approaches the little spheric object from the mirror, it lights up to reveal an eery purple hue. C’est en tout cas ce que vous penserez probablement si vous vous aventurez, à Paris, jusqu’à la galerie Cat-Berro. L’exposition en cours, « Lumières réfléchies », expose les créations des designers Tomas Erel, Gaëlle Gabillet et Stéphane Villard, Daniel Rybakken ou encore Mattia Bonetti. Le miroir « Coulisse » de Constance Guisset arbore un trio de petites sphères suspendues, laissées libres ; si l’utilisateur s’en saisit et approche une des boules de verre de la surface réfléchissante du miroir, celle-ci s’y aimante et s’éclaire pour révéler un ton violet quasi irréel. « The bubbles reflect on an immaterial ground and create an imaginary landscape between « danse mirror » and constellation. When a bubble is brought close to the mirror, it is attracted by the magnet and switches on. When black, the glass bubbles are like jewels that flow from the shimmering surface. Surprise comes with the switch on by magnets and the sudden colored transparency of the material, » explains Constance Guisset. « Lorsque les sphères entrent en contact avec le miroir, (…) la lumière révèle un verre violet translucide, marbré de fils blancs. Les boules lumineuses se reflètent dans un fond immatériel et créent un décor imaginaire entre « miroir de danse » et constellation. Dès qu’une boule est approchée du miroir, elle se pose et s’allume. L’objet se métamorphose avec son usage. Éteintes, les boules noires sont comme des bijoux qui coulent depuis une surface miroitante. La surprise naît de l’allumage par aimantation ainsi que de la découverte de la transparence colorée du verre, » explique Constance Guisset. (copyright C. Guisset, galerie Cat-Berro, via la Revue du design) [...]
le 29 mars 2012 à 9 h 32 min
Si je peux me permettre, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une « boulette » Photoshop : d’une part, Constance Guisset n’est pas franchement négligente en ce qui concerne les outils de communication, et d’autre part… le miroir s’appelle « Coulisse », j’imagine donc que le reflet évoque une image différente : il révèle et ne reflète pas. Le contrepied du design « What You See Is What You Get ». Non ?
le 29 mars 2012 à 18 h 25 min
Ah, ah, Elodie, on ne saurait mieux dire. Une erreur peut se glisser, (quoi que), mais trois? Pas un seul reflet n’est « le bon ». Pas vrai, presque vrai, qui sait?
le 30 mars 2012 à 7 h 17 min
J’aimerais beaucoup un miroir comme cela. Pour me raser le matin avant mon premier café pour me réveiller.
Ou peut-être le soir, aller voir mon miroir, au lieu d’un bon film à effets spéciaux à la tv.. Le miroir, c’est mieux qu’une tv pour rêver.
le 30 mars 2012 à 11 h 18 min
« [...] La designer Constance Guisset n’affiche pas un profil très courant. Diplômée de Sciences Po Paris, elle a étudié pour son MBA en Inde et parle couramment le japonais (Constance a même été l’assistante d’un ancien Ministre des Affaires étrangères au Parlement de Tokyo). Préciser que sa conception du design diffère quelque peu de celle de ses contemporains devient superflu… »
ça me rappelle la légendaire réponse de Pablo Picasso à Jean Cocteau (me semble-t il) qui lui demandait son avis sur une de ses oeuvres picturales (alors qu’il était plutôt connu pour ses poêmes): « est-ce que j’écris, moi? » cinglant, mais direct. Je n’en suis pas loin.
En passant, attention à ne pas confondre art et design…
le 30 mars 2012 à 14 h 54 min
waldezign;
Excellent comme rappel.