Des micro-architectures s’invitent dans le quartier de la Défense
Cette année placée sous le thème du « village global« , la troisième édition de la Biennale de création de mobilier urbain de la Défense organisée par Defacto a dévoilé ses projets lauréats. 5 nouvelles installations investissent le quartier d’affaires et contrastent avec le gigantisme architectural de la Défense. Tour d’horizon en images…
C’est sur trois notions que les designers et architectes étaient invités à s’interroger cette année : l’abri protecteur, le travail hors-champ (entre hyperconnexion et déconnexion), pour finir avec des « stations de mobilité » destinées aux piétons.
Les 5 projets lauréats :
Abris basculés
Aurélie Chapelle et David Machado questionnent la thématique à travers l’usage de l’abri. Leur projet se fonde sur l’idée d’une même forme qui bascule sur ses quatre faces pour répondre à différents besoins selon sont orientation. Leurs Abris basculés se dupliquent et génèrent différentes typologies d’usage et deviennent successivement, garage à vélos, cabine-miroir, banc abrité et espace de cadrage.
La rue des Utopies
Ce projet des designers Florian Lopez et Constantinos Hoursoglou, se veut être un véritable espace de repos et de décontraction, déconnecté du reste du quartier comme une bulle de respiration. Une structure en aluminium habillée de lames de bois, comme celle d’un banc public, offre une promenade de 1,5 m à 2 m de hauteur sur un linéaire de 60 m environ, dans le bosquet de tilleuls…
Les refuges de la Défense
Porté par les architectes Maia Tuur et Yoann Dupouy de l’agence TU-DU ce projet propose une rupture avec les immenses tours avoisinantes. Quatre structures aux allures de petites maisons avec leur toit à double pente. Semie-mobile, la structure métallique s’appuie sur deux pieds et une roue, ce qui permet des rotations à 360° pour se protéger ou au contraire profiter du soleil à toute heure.
Big Board
Déjà lauréat en 2014 avec Slides, le designer Alexandre Moronnoz propose cette année une gigantesque table de réunion ceinturée d’une armature de métal jaune. Rattachée à l’idée d’un «travail hors-champ» elle deviendra espace de coworking, podium, lieu de rencontre et scène publique.
Plateformes de travail urbaines
Le designer polonais Pawel Grobelny a quant à lui imaginé 3 îles en bois naturel qui offrent des lieux uniques pour travailler confortablement à l’extérieur des immeubles de bureaux. Implantées en trois endroits différents du quartier de La Défense, ces îlots proposent de nouvelles perspectives à leurs utilisateurs, et le bois qui habille la structure métallique contraste avec la minéralité de leur environnement.
Photographies : © 11h45 pour Defacto
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