Living Light, un luminaire auto-alimenté grâce à la photosynthèse
Et si une plante générait de l’énergie pour assurer le fonctionnement d’un luminaire ? C’est l’idée qu’a développé la designer hollandaise Ermi van Oers après son diplôme en design produit à l’Académie Willem de Kooning. Le projet « Living Light« , présenté durant la Dutch Design Week, utilise des micro-organismes pour convertir l’énergie chimique qu’une plante produit naturellement pendant la photosynthèse en un courant électrique.
Ce luminaire a été pensé pour un fonctionnement totalement autonome, sans nécessiter de raccordement électrique. A l’heure actuelle, le projet ne permet pas encore l’autosuffisance, la plante photosynthèse 24 heures sur 24, mais l’énergie produite en une journée ne permet de produire qu’une demi-heure de charge.
Néanmoins, la technologie développée est très prometteuse, en témoigne la collaboration initiée entre la designer et la municipalité de Rotterdam qui souhaite l’utiliser pour éclairer l’un de ses parcs. Ermi van Oers s’enthousiasme et déclare que « Les lampadaires pourraient être connectés aux arbres, les forêts pourraient devenir des centrales électriques, les rizières en Indonésie pourraient produire de la nourriture et de l’électricité pour la population locale« .
Effectivement, en transformant le végétal en source d’énergie, il y a fort à parier que les consciences et le respect de la nature deviendrait un enjeu encore plus majeur qu’il ne l’est à présent. Elle ajoute que « la nature aura une valeur économique plus élevée et nous allons commencer à faire plus de places vertes afin que la biodiversité puisse prospérer, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre en même temps ».
Cette technologie a été développée avec un groupe de recherche appelé Plant-e en 2016, et prévoit de déployer 50 lampes d’ici le début de l’année prochaine.
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