• Le design, ce grand oublié

    Par Stéphane Laurent.

    Au Centre Georges Pompidou, vient de se clore l’exposition sur Patrick Jouin, designer d’aujourd’hui. Chacun est en droit d’exprimer son humeur et son avis à propos des expositions, et le public ne s’en prive généralement pas lorsqu’on lui propose un album de commentaires à la sortie. Il serait donc bien malvenu de ma part de vouloir utiliser l’espace d’un article dans ce but, mais un peu de l’expérience et de la distance de l’historien du design aidant, il me paraît nécessaire de prendre prétexte de l’occasion pour faire le point sur ce type de manifestation en France, qui a vu récemment se tenir « Design contre design » au Grand Palais puis « Tiffany » au musée du Luxembourg, pour n’indiquer que les plus marquantes. Plus largement, cette succession d’événements offre la possibilité de tracer un bilan, un bilan hélas quelque peu négatif, qui nous va amener à pointer sur certains dysfonctionnements dans la diffusion culturelle du design en France, sur des retards importants vis-à-vis d’autres pays, de l’Europe du Nord surtout.

    Quel est, au fond, le problème? Depuis une vingtaine d’années, l’Angleterre principalement, avec le Victoria and Albert Museum, l’Allemagne, avec le Vitra museum à Wahl-am-Rhein, les pays scandinaves comme la Finlande, et les Etats-Unis avec le Metropolitan, le MoMA, le Cooper-Hewitt museum et le Bard Graduate Centre à New York, parmi les exemples phares, ont développé une programmation d’expositions sur le design et les arts décoratifs de premier plan, fondée sur une volonté d’offrir au public une connaissance sur ces domaines de même qualité et de même niveau que les grandes expositions sur les peintres que nous sommes habitués à fréquenter qui au Grand Palais, qui au Louvre, qui à Orsay, qui au Centre Georges Pompidou, justement. Pour ce faire, ils s’appuient sur des recherches approfondies, tant d’un point de vue scientifique que de celui de la muséographie.

    En France, où en sommes nous? Mis à part quelques expositions pointues ça et là, au musée d’Orsay, au palais Galliera et aux Arts décoratifs par exemple, loin d’un tel résultat, il faut en convenir. Car nous en sommes toujours à vouloir expliquer le design, alors que nos voisins, eux, ne cessent d’en diffuser et explorer les subtilités et les richesses.

    D’un côté, nous avons l’exposition sur Patrick Jouin, qui entend montrer au public ce qu’est le design industriel au travers d’une démarche de création personnelle; de l’autre, en 2008, l’exposition « Design contre design » du Grand Palais (sur laquelle nous reviendrons, afin de parler d’autres aspects équivoques) qui voulait donner un panorama du mobilier de création; enfin, celle sur Tiffany, exposition parcimonieuse sur des facettes pourtant multiples et riches d’enseignements d’un fameux créateur et industriel du verre, qui s’est tenue l’an passé au Musée du Luxembourg.

    La situation est donc plutôt alarmante si l’on regarde les choses dans la durée: on a l’impression de faire du sur place ou, pire, de régresser dans l’éducation du public aux arts décoratifs/design, ce qui n’est pas sans conséquences sur la vie de nos métiers.

    Malgré la mise à disposition de structures de diffusion exceptionnelles que sont le Centre Georges Pompidou et les Galeries nationales du Grand Palais, voire le musée du Luxembourg, nombre d’occasions ont été manquées de faire un pas en avant.

    « Design, miroir du siècle » en 1993, montée à la hâte, affichait le paradoxe d’un catalogue de bonne tenue et d’un déballage d’objets; quant à « Un Age d’or des arts décoratifs 1814-1848″ l’année suivante, puis « 1900″ en 2000, un bien confus pendant sur l’Art Nouveau à son équivalent de Londres à la même époque, et enfin « Un Temps d’exubérance, les arts décoratifs sous Louis XIII » en 2002, elles sont restées confinées dans l’érudition.

    Les raisons de ces pannes sont multiples.

    D’abord, nous souffrons toujours du complexe académique entre arts majeurs et arts mineurs, qui donne toujours, hélas!, la priorité aux premiers sur les seconds. En effet, l’exposition de l’art reste éminemment visuelle, alors que le design s’inscrit dans une culture technique, plus austère, susceptible de moins distraire le public.

    Ensuite, l’éducation sur l’histoire du design ou des arts décoratifs en France reste embryonnaire, à commencer par celle prodiguée dans les écoles de design. Elle fait rarement appel à des universitaires, assez déconsidérés dans notre pays, alors qu’en Chine par exemple, tradition séculaire des mandarins oblige, ils sont systématiquement sollicités en raison de leur point de vue considéré comme « le plus neutre et le plus expert ».

    Les écoles de design, et jusqu’au milieu professionnel, préfèrent, en matière de sciences humaines, se gargariser d’une théorie, qui mélange sans rigueur (et sans aucun intérêt) un verbiage esthétique, philosophique, sémiologique, psychologique et sociologique, issu de publications souvent datées.

    Il a existé pourtant un temps, entre les années 1850 et 1950, où le public tout comme les designers (on disait à l’époque « artistes industriels » puis « décorateurs ») connaissaient bien les styles (on parlerait aujourd’hui de l’histoire des objets), et ceci grâce au militantisme accru des créateurs de modèles soutenus par des journalistes, des écrivains et des hauts fonctionnaires de la culture, qui ne pouvaient tolérer plus longtemps le hiatus académique dédaigneux et persistant qui pénalisait les arts décoratifs, alors même que ceux-ci étaient de plus en plus présents dans le cadre de vie (c’est à cette époque d’ailleurs que remonte l’invention de l’expression « arts décoratifs » pour faire pendant à « beaux-arts »). C’était le temps de l’historicisme, de l’Art nouveau et enfin de l’Art Déco.

    Malheureusement, dans les années 1960, les designers, nouveaux acteurs des arts décoratifs, dans leur volonté de modernité à tout crin, ont cru bon de « ringardiser » la connaissance des styles, devenue l’apanage des « décorateurs » de la génération précédente, au lieu de profiter de leur publicité.

    Nous sommes donc repartis à zéro, comme si un siècle d’efforts de valorisation n’avait servi à rien. Il n’en fallait pas moins pour que les vieilles lunes académiques ne reprennent le dessus, dans un pays où la richesse des beaux-arts leur prodigue de fait un état de domination culturelle.

    On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi les expositions importantes visent encore, en France, à expliquer, quitte à mettre l’accent sur la scénographie, comme dans les expositions Starck et Ron Arad, afin d’attirer le public.

    Une telle mise en scène, plus ou moins réussie au reste, paraît cacher la pauvreté du contenu. Dans les autres pays cités, au contraire, le sens de la culture technique et l’absence d’un si grand patrimoine en peinture, font que le design et les arts décoratifs rencontrent un large intérêt de la part du public. Les objets séduisent, stimulent l’intellect, sans qu’il y ait besoin de recourir à des artifices.

    Cette situation était précisément celle qu’avait affrontée le dix-neuvième siècle français, face à des nations du Nord déjà tentées de s’intéresser davantage à la production des objets du quotidien. Et comme au dix-neuvième siècle encore, nous constatons le paradoxe d’une percée réussie, depuis les années quatre-vingt, du design dans le tissu industriel (y compris au niveau international si l’on regarde l’architecture intérieure, le design automobile, l’animation par ordinateur, et des vedettes comme Philippe Starck) et d’une faiblesse de leur compréhension et de leur représentativité.

    Or cette faiblesse n’est pas qu’un problème d’ordre culturel. Elle présente d’importantes conséquences pour la valorisation des acteurs du design, inconnus le plus souvent du grand public, dont l’intérêt et le goût ne se trouvent guère stimulés.

    Des altérations économiques s’en suivent inévitablement: étroitesse du marché du design dans l’équipement du cadre de vie; risques de pertes de marché en raison de la difficulté à faire valoir nos produits sur la scène internationale, à l’exception du secteur du luxe, miroir de la France à l’étranger depuis le XVIIIe siècle; sous-développement des infrastructures du patrimoine et de la culture du design, hormis quelques efforts comme le cluster de Saint-Etienne avec sa Cité du Design, le musée de la dentelle à Calais et les Arts Décoratifs à Paris, ôtant au secteur du tourisme et de la communication un potentiel de créations d’emplois et de chiffre d’affaires.

    Car la richesse de ce patrimoine est immense et embrasse des techniques aussi variées que les arts de la céramique et du verre, ceux du bois, du textile et du papier, du métal ou du plastique, et ceci depuis le Moyen Age, dépassant largement en terme de nombres d’artefacts, de créativité et par ses implications avec le monde économique et industriel, le potentiel des beaux-arts.

    Plus insidieusement, on assiste, face à la faiblesse des institutions, à une mainmise du marché de l’art sur le patrimoine des arts décoratifs et du design. Si l’on ne peut que se réjouir de leur récente reconnaissance par les collectionneurs et les marchands, les objets des designers et des décorateurs du vingtième siècle atteignent des prix records et ceci jusqu’aux créations récentes de l’art-design (une table conçue dans les années 1980 a pu ainsi être vendue 111 000 euros par l’Etude Tajan), tendant d’ailleurs à mettre en avant les arts décoratifs et le mobilier, au détriment du design et de l’objet industriels.

    C’est ce dernier penchant qu’a semble-t-il tenté de combattre, en un nouvel affrontement entre les Anciens et les Modernes très inégal, l’exposition du Centre Georges Pompidou sur Patrick Jouin.

    D’une certaine manière, elle s’est dressée contre le déficit culturel des expositions sur l’objet opérées par la machine à blockbusters qu’est le Grand Palais, en particulier pour remédier aux défaillances de Design contre design, qui a loupé l’occasion, dix ans après l’échec de Design Miroir du siècle, d’offrir au public un panorama compréhensif, juste et enthousiasmant sur le design.

    Un panorama réussi aurait en effet permis de faire un pas en avant et de s’engager dans la voie d’un approfondissement salutaire. Or le public ne peut se trouver que désorienté lorsqu’on lui présente d’un côté le design comme une impressionnante galerie d’objets rares et étonnants (principe de fonctionnement de la collection chez un collectionneur) et de l’autre un quotidien sublimé par une beauté presque anonyme (principe du design industriel).

    N’y a-t-il pas en réalité une continuité, de multiples passerelles? Saluons cependant, à la suite de l’exposition Charlotte Perriand, la belle initiative de cette émanation du ministère de la Culture qu’est le Centre Georges Pompidou que de vouloir renouer avec les expositions du Centre de création industrielle de jadis et de sortir le design de son mariage incestueux avec le marché de l’art, alors même que son organe de tutelle n’a cessé d’encourager l’art-design au travers des acquisitions des FRAC (Fonds Régionaux d’Art Contemporain), voire des pensionnaires en design de la prestigieuse Villa Médicis à Rome.

    C’est aussi une manière d’extraire le design de son inféodation aux services de l’architecture, dans nombre d’instances institutionnelles, en lui reconnaissant une légitimité propre, fondée sur des problématiques complexes et spécifiques, comme le font les Anglo-saxons. Car si l’on pouvait jadis englober les objets dans des styles déterminés par leur cadre, parler « d’arts du mobilier » pour dire « arts décoratifs », souligner la parenté mobilier/immobilier et leur commune préoccupation technique les éloignant des arts visuels, cet assujettissement, à l’heure de l’objet industriel, ne fait plus sens.

    Il reste décidément beaucoup de chemin à parcourir en France pour trouver non seulement une cohérence à la présentation du design pour le grand public mais également pour rattraper le retard que nous avons pris en matière de valorisation et de développement culturels de notre domaine.


    19 commentaires

    1. Celine Mougenot dit:

      Quel sombre bilan ! Qui me parait helas assez realiste.

      Vous prenez en exemple les pays d’Europe du Nord.
      Au Japon egalement, un nombre incroyable d’evenements en rapport avec le design sont organises et le grand public japonais en est tres friand.

      En plus d’expositions regulieres dans les musees (qui sont tres frequentees), le public peut decouvrir le design lors de conferences, de festivals (« design festa ») ou de journees « portes ouvertes » (dans les laboratoires de Sony ou de la television nationale NHK, par exemple).

      Un autre point qui m’a beaucoup surprise en arrivant au Japon: le nombre important de magazines destines au grand public qui traitent du design, AXIS ou DESIGN RESEARCH par exemple. Ces magazines ne se contentent pas de montrer des produits, ils expliquent la demarche de design et en particulier sa composante recherche (on y voit des mapping semantiques de produits ou des resultats de tests utilisateurs…). Je ne crois pas qu’il y ait d’equivalent en France ?

      Donc en fait, il y a tout un ensemble de canaux qui informent le grand public japonais sur le design, pas seulement des expos. Les uns completent les autres et le tout forme un cercle virtueux de pedagogie du design.

      Le cas japonais est tres interessant !

    2. La Revue du Design dit:

      Bonjour Céline,

      Merci beaucoup pour votre regard « from Japan »… qui nous permet de mieux saisir la manière dont le design est montré et compris au Japon, et rétrospectivement les éléments qui constituent notre perception très française de la discipline.

    3. Canfori Mauro dit:

      Bonjour,
      la vraie spécificité française, c’est l’absence quasi total du design dans le marché du meuble.
      Et c’est la raison de l’absence aussi de magazines destinés au grand public, car il n’y a pas de « grand public » qui s’intéresse au design, et surtout qui achète le « design » pour se meubler !
      Le design en France est malheureusement réservé à une élite et je ne crois pas que seulement avec des expositions dans les musées, on arrive à le faire accepter à « monsieur tout le monde », comme « quotidien sublimé par une beauté presque anonyme ».
      Voila mon regard « from Italie » …

    4. Canfori Mauro dit:

      Une proposition/provocation parmi d’autres:
      pour le développement du design en France, pouvons nous nous battre pour l’abolition de la lois qui permet de construire une maison de moins de 170 m2 sans faire appel à un architecte? (ça pourrait aider)

    5. Prof Z dit:

      Le problème c’est l’absence de cohérence des outils et des politiques et la création de micro structures ici et là qui se combattent entre elles…
      Il faut sortir des monographies, même si celle de Ron Arad était brillante, et approfondir des thèmes comme sait le faire Paola Antonelli au Moma de New York…
      Arrêtons de mettre design comme chapeau et parlons par exemple de sécurité, de peur, de risque comme le Moma juste après le 11 septembre…
      Je ne comprends pas non plus l’équipe de Delanoé qui pourrait parler du design du soleil au lieu de son erzatz de plage…
      Le Centre Pompidou a les moyens de devenir un Moma pour le continent européen, il a le budget, les locaux, l’image et les hommes exceptionnels (Seban, Blisten, Stiegler)…
      Alain Seban, ancien de polytechnique a fait l’ouverture des entretiens du nouveau monde industriel. Il y a là matière à ouvrir l’usine de Piano et Rogers à tous ceux qui veulent comprendre les futurs, aujourd’hui.

      PS sur la home page du moma archi design il y a 2 designers français Bouroullec et Jouin, Bouroullec ne prend pas d’espace sur les murs et le chef d’oeuvre du studio du Jouin le tabouret one shot se replie….

      http://www.moma.org/explore/collection/architecture_design
      Les bouroullec sont a-la-cite-radieuse-de-marseille à defaut de Centre Pompidou…
      http://deco-design.biz/re-bouroullec-a-la-cite-radieuse-de-marseille/#comments

    6. maupado dit:

      Ça nous donnerait encore plus de maisons d’architecte! Au secours!

    7. Prof Z dit:

      surface du centre pompidou :103 300 m2.
      expostion Fernando et Humberto Campana vitra museum 600 à 800 m²,
      exposition Jouin 300 m2

    8. rothring dit:

      Merci (pour l’article)

      Mais apres on fait l’eloge de micro entreprise type Myfab ou encore l’Usine a Design??
      Made in China (il y a du tres bon made in China),mais la je n’y croit pas.
      Castorama fait appel a Ora Mito (j’y croit encore moins)
      Et Bouygues peut construire des lotissements a foison.

      Le probleme de la France n’est il pas de faire un amalgame tendance=design?
      Des blogs tendanceur/cieux a la c*n, des magazines Deco (pour toilette) et j’en passe (pas de TV)

      On produit a bas cout a l’autre bout du monde une chaise aux alures de Rashid, au lieu de promouvoir une main d’ouvre de qualite ou un savoir faire unique (si il y a), une courbe reflechie au dela d’une mode, et la fierte de posseder tel mobilier, pourtant le francais est fier (juste au comptoir?)

      Je rage de ne pouvoir heriter de quelques pieces de mobilier de mes parents, edition original malgre une production toujours continue, mais la France a toujours vecue au jour le jour, reformant a tout va pour le plaisir d’une politique as-been.
      Il ne reste que Limoge, qui avec un TGV de retard, tente de prendre le train en marche.

      Au dela de la culture du design, il y a une culture d’entreprise il me semble, n’est ce pas cela qui a permit un gouffre entre les arts decoratifs et la vision du public?

      Dans les autres pays ou le design est important, de veilles entreprises ont investie depuis longtemps sur un savoir faire et ce sont bati dessus, pourquoi un allemand garde sa chaine Atelier et que son fils bave dessus, car Braun amadouait son client avec un savoir faire local et une qualite, made in germany, de meme pour Sony ou Toyota. Et aussi en investissant sur des figures locales, aujourd’hui internationales.

      Quelles ont les entreprises francaise a promouvoir cela? Peut etre Cinna/Ligne Roset, a part celle la, voit pas.

    9. crys dit:

      Bonjour,

      Concernant la pratique du design au japon je ne peux que vous recommander la consultation du blog d’un ami étudiant en design à l’ENSCI actuellement sur l’archipel pour la réalisation d’un documentaire sur l’innovation.

      Bonne écoute.

      http://japansemiosis.webatu.com/

    10. Mauro Canfori dit:

      Voila la preuve !
      Le design en France est réservé à une élite…qui ne doit remplir que les musées et donc être inconnu du grand public ?!

    11. Prof Z dit:

      J’ai pas compris la logique de Canfori Mauro
      Les architectes italiens se sont mis a faire du design à cause de la difficulté de faire de l’architecture en Italie… Les jeunes designers italiens ont du mal à émerger à cause du verrouillage des maestros… et des designers venus du monde entier dont 70 de France …
      Pour la France, Starck a été refusé par tous les éditeurs français avant de devenir « designer italien « . Il y a aujourd’hui 70 designers français édités en Italie à cause du nombre limités d’éditeurs de meubles en France.
      Je ne suis pas d’accord avec son analyse « la vraie spécificité française, c’est l’absence quasi total du design dans le marché du meuble. » Je viens de passer chez Roset, Roche et bobois,et chez des distributeurs de xo, steiner, artelano , qui est Paul, …

    12. Prof Z dit:

      « car il n’y a pas de « grand public » qui s’intéresse au design »
      L’exposition Ron Arad, No discipline présentée du 20 novembre 2008 au 16 mars 2009 au Centre Pompidou: 182 010 visiteurs,soit une moyenne de 1 802 visiteurs par jour, bat ainsi les records déjà obtenus par les expositions Philippe Starck (140 000 visiteurs), Pour Patrick Jouin , je ne sais pas….
      A comparer a Milan 304 702 visiteurs dont 144 000 étrangers de 145 pays et 5200 journalistes accrédités avec une vraie design week en ville

    13. Prof Z dit:

      Selon un autre italien très present en France et dans la revue du design Gabriele Pezzini ” la France court au désastre en oubliant qu’un designer est aussi un entrepreneur”…

    14. leanne dit:

      exposition : Patrick Jouin, la substance du design : 315 377 visiteurs.
      record mondial pour une exposition sur le design

    15. Prof Z dit:

      Il est dommage que le centre pompidou ne communique pas sur ce succès supposé…
      Pour connaitre tous les resultats du monde du design , il faut être vraiment très bon et cela suppose une coherence des systemes de comptage

    16. waldezign dit:

      Le design est un énorme malentendu dans notre pays.
      Il est bien trop souvent associé à tort à la décoration intérieure, ce noble art qui permet aux architectes d’exprimer quelque culture esthétique.
      Il est donc de ce fait bien souvent recentré uniquement autour du mobilier, en général luxueux (même si des enseignes grand public comme ikea ou fly, voire habitat font aussi beaucoup de communication de ce côté), comme s’il était indispensable que le design camoufle son adjectif industriel, bien trop connoté de ce côté du channel.
      Alors, que faire?

    17. Prof Z dit:

      vision.fr du design = meuble italien cher ou chaise en plastique transparent de style franco starckien fabriquée en italie.. ou technologie japonaise et américaine de multinationale…

    18. La Revue du Design » Blog Archive » Design et épistémè : de la légitimité culturelle à la légitimité épistémologique dit:

      [...] publié au printemps 2012 dans la revue américaine Design Issues (1) mais qui remonte dans sa version d’origine à juin 2010 (2), Stéphane Laurent fait un constat amer : la France accuse un retard inquiétant [...]

    19. Design et épistémè : de la légitimité culturelle à la légitimité épistémologique | Projekt dit:

      [...] et publié au printemps 2012 dans la revue américaine Design Issues (1) mais qui remonte dans sa version d’origine à juin 2010 (2), Stéphane Laurent fait un constat amer : la France accuse un retard inquiétant [...]

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