Fauteuil "Peacock"
Imaginé par le designer Dror Benshetrit et produit par Cappellini, le fauteuil Peacock se propose d’utiliser le feutre d’une manière assez inédite dans le domaine du mobilier : en accumulation et en ondulation. Pour réaliser l’assise et le dossier de ce fauteuil, une unique bande de feutre est ainsi froncée puis fixée à un socle métallique.
Ce socle, verni en marron foncé, accueille ainsi différentes déclinaisons colorées, jaune, verte, bleue ou bordeaux/violet, dans des nuances plutôt foncées conférant à l’objet une certaine élégance et une poésie évidente.
Après avoir suivi l’enseignement de la Design Academy d’Eindhoven, Dror Benshetrit a ouvert son atelier de design, intitulé Studio Dror, en 2002 à New York. Il travaille aujourd’hui pour divers clients tels que Rosenthal, Boffi, BBB, Swarovski, Cappellini…
le 20 mai 2009 à 17 h 29 min
Belle réalisation, quand le travail du tissu devient motif et structure, clin d’oeil tout de même à la designer textile Anne Kyyro Quinn. Petite inquiétude sur la tenue du fauteuil en usage quotidien.
le 20 mai 2009 à 19 h 23 min
on dirait du Urquiola, mais c’est Benchetrit, un ex Eindhoven à New York, C’est très feminin…ou plutôt très couture. Inga Sempé va dire encore qu’on ne peut differencier le travail d’un designer h ou f …et elle a raison!!!
le 22 mai 2009 à 8 h 08 min
La remarque d’Yves sur le tissu qui devient motif et structure s’applique aussi à d’autres projets de designers de sièges danois, suédois et américains… Merci pour la référence .
Je ne connaissais pas bien les designers textiles dont Anne Kyyro Quinn qui vient d’ailleurs de recevoir un prix à ICFF New York…Vous pouvez admirer son travail à l’expo « fashoning felt » sur le feutre artisanal et industriel appliqué à la mode, à deco et au design mobilier à Cooper Hewitt Museum New York, une remarquable expo visible en photo et video sur le web….
Les liaisons design et artisanat et product design et mode se renforcent cette année avec LES crises et la difficulté les éditeurs de meubles d’amortir les investissement de certains process industriels ( 1 million d’euros pour une chaise Kartell ou Vitra)
le 24 février 2010 à 18 h 45 min
Dommage que ce siège ne soit pas confortable….
le 25 février 2010 à 10 h 26 min
Le plus intéressant ce n’est pas seulement la forme qui pourrait entrer dans le vocabulaire siège « haute couture » d’Urquiola mais la manière dont il est construit avec trois feuilles de feutre sans couture sur un cadre métallique pour aboutir comme dit Yves à un travail du tissu qui devient motif et structure. C’est en cela aussi qu’il se différencie complètement du design décoratif de Hella Jungerius.
Une nouvelle version plus confortable a été présentée à ICFF New York mais il y aura toujours quelqu’un qui dira que ce n’est pas assez confortable et difficile à nettoyer…
http://www.contemporist.com/2009/05/28/dror-for-capellini-the-peacock-chair/#more-4364